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  • Anne MARTEL

Accompagnez votre SOPK au naturel.

Le SOPK ou syndrome des ovaires polykystiques est l'un des troubles endocriniens et métaboliques les plus courants chez les femmes en âge de procréer. En effet, au moins 10% des femmes en seraient atteintes.


Hétérogène par nature, le SOPK peut engendrer une cinquantaine de symptômes, ce qui le rend difficile et lent à diagnostiquer et possiblement sous-diagnostiqué. En effet, même si le syndrome apparait à la puberté, il n’est en général diagnostiqué que bien plus tard lorsqu’apparaissent des difficultés liées à l’infertilité.


Depuis 2003 et le consensus de Rotterdam (du nom d’un congrès qui a eu lieu à Rotterdam au Pays-Bas la même année) le diagnostic repose sur l'association d’au moins 2 des 3 critères cliniques suivants :


-des troubles de l’ovulation (ou anovulation chronique) qui peuvent être accompagnés de troubles du cycle (aménorrhée, cycles anarchiques ou trop longs), 

-une hyperandrogénie (production excessive d’hormones mâles comme la testostérone et le DHEAS) qui se traduit dans la plupart des cas par un hirsutisme (hyperpilosité sur le menton, le visage, la poitrine notamment), de l’acné et une perte de cheveux pouvant aller jusqu’à l’alopécie

-la présence d’ovaires micro polykystiques à l’échographie.

 


LES CAUSES DU SOPK :

L'étiologie de ce syndrome est multifactorielle. Des gènes prédisposant au SOPK ont été identifiés mais n’interviennent que dans 10% des cas, quant aux antécédents familiaux, ils exposent à un risque d’environ 30% de développer la maladie. 

Le SOPK étant davantage un dysfonctionnement qu’une maladie, selon les dernières recherches, l’épigénétique serait davantage en cause que la génétique. Aussi, le rôle des perturbateurs endocriniens est largement étudié actuellement. Ces « substances chimiques » d’origine naturelle ou artificielle étrangères à l’organisme interférent avec le fonctionnement du système endocrinien et modifient la réponse hormonale de notre organisme. L’alimentation pro inflammatoire (Fast food, excès de laitages, acides gras saturés et transformés, sucres raffinés) a aussi une large part de responsabilité dans le déclenchement de ce syndrome. 

 


Le lien entre le SOPK et la résistance à l’insuline :

75% des femmes atteintes de SOPK sont également résistantes à l’insuline.


L’insuline est une hormone produite par le pancréas, dès que notre organisme détecte une arrivée de glucose dans le sang. Elle permet de maintenir la glycémie à des valeurs normales, en faisant rentrer le sucre dans nos cellules. C’est comme la clé qui permet d’ouvrir la serrure de nos cellules et d’y laisser pénétrer spécifiquement les sucres.

Résistance à l'insuline

L’augmentation de la glycémie et par conséquence de l’insuline sur une période prolongée peut rendre nos cellules de plus en plus insensibles au message de cette dernière. Les sucres restent alors à la porte de la cellule, s’accumulent dans la circulation sanguine, obligeant le pancréas à produire de plus en plus d’insuline pour permettre qu’ils entrent dans la cellule. Ce cercle vicieux peut épuiser le pancréas et entrainer une inflammation dans l’organisme, susceptible de contribuer au développement de multiples pathologies comme le diabète de type 2.


Un taux d’insuline aggrave le syndrome, puisque l’insuline augmente la production d’androgènes chez la femme qui en est atteinte

Les personnes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques sont plus susceptibles de souffrir également d'obésité, d'inflammation systémique, syndrome métabolique, résistance à l'insuline ou une combinaison de ces conditions chroniques. 


La naturopathie envisage le retour à la santé par une approche holistique et peut aider à diminuer et accompagner les symptômes, notamment lorsqu’il y a un désir de grossesse.



ADOPTER UNE ALIMENTATION A IG BAS :

 La priorité est de privilégier une alimentation anti inflammatoire à Index Glycémique bas. En effet s’il n’y a plus d’élévation du taux d’insuline dans le sang, le taux de testostérone sera naturellement et progressivement régulé. Ce mode d’alimentation permet aussi de réduire les fringales et de réduire la dépendance au sucre :

 

-Evitez les aliments à Index Glycémique élevé, sucre raffiné, sucreries, boissons sucrées, les aliments à base de farines raffinées, le riz gluant, les aliments frits – Ils génèrent des pics de glycémie et stimulent la production d'insuline et l’inflammation.

-Evitez aussi les aliments et graisses transformés, qui sont pro inflammatoires.

-Limitez les produits laitiers (lait, yaourts, fromage …) et viandes rouges qui sont pro inflammatoires et contiennent beaucoup de perturbateurs endocriniens.

La consommation d’alcool est aussi très pro inflammatoire, veillez à en consommer occasionnellement en évitant les alcools très sucrés (cocktails) et la bière.

 

Plus un aliment est transformé, plus son taux de sucre et son impact sur le pancréas sont élevés.

 


-Mettez Les végétaux l’honneur pour leurs richesses en antioxydants, en minéraux et en fibres. Les légumes doivent être présents au déjeuner et au diner. Si possible, Préférez le bio, exempt de pesticides ou autres polluants.

-Remplacez les céréales raffinées par des céréales complètes ou semi-complètes.

-Concernant les protéines, préférez les poissons gras riches en omégas 3 et la viande blanche (poulet, dinde) 

-Faites la part belle aux omégas 3, qui sont anti-inflammatoires : les poissons gras, les oléagineux et leurs huiles.



PRATIQUER UNE ACTIVITE PHYSIQUE :

La pratique d’une activité physique adaptée est nécessaire à chacun. Elle est d’autant plus indispensable, qu’on est atteinte du SOPK.

- Pratiquer une activité physique peut améliorer les symptômes du SOPK en augmentant la sensibilité des cellules à l’insuline et en abaissant l’inflammation de bas grade.

-  En libérant des endorphines (homones anxyolitiques, relaxantes), l’activité physique participe aussi à améliorer l’humeur des personnes atteintes de SOPK et donc sujettes à des déséquilibres hormonaux et à des troubles de l’humeur associés.

 -  Le ronflement et l'apnée du sommeil sont plus fréquents chez les personnes atteintes du SOPK et l’obésité qui accompagne aussi souvent le syndrome exacerbe ces problèmes. L’exercice physique contribue à améliorer la qualité de votre sommeil et favorise un sommeil réparateur.

 

La marche :

Souvent sous-estimée, la marche est l'une des méthodes les plus simples et les plus saines pour bouger votre corps et améliorer votre bien-être général. Gratuite et facile à pratiquer pour tous ou presque, elle permet d’abaisser les hormones du stress, de réduire l'inflammation et d’augmenter les endorphines. La marche, en particulier après avoir mangé peut aider à abaisser les niveaux de sucre dans le sang en améliorant la sensibilité à l'insuline. Préférez la marche dans la nature (forêt, parc…).

 


Le cardio: 

Les séances d'entraînement cardio modérées (course à pieds, natation, marche en montée, vélo …) permettent d’améliorer les taux de cholestérol, la fonction cérébrale, le contrôle de la glycémie, la qualité du sommeil et l'humeur.

 



GERER SON STRESS :


Lorsque les glandes surrénales sont activées en raison du stress, elles contribuent à l'augmentation des niveaux d'androgènes dans le corps.

Une activité physique régulière et une alimentation choisie, en pleine conscience participent à lutter contre le stress. On peut y ajouter des pratiques telles que le yoga, la cohérence cardiaque ou encore la sophrologie...



Le Yoga :

Les mouvements du yoga se concentrent sur l'étirement, l'équilibrage et la tonification douce. Le yoga favorise la relaxation et réduit le stress grâce à une respiration profonde et des mouvements conscients. Certaines postures de yoga et techniques de respiration peuvent aussi stimuler le système endocrinien, qui joue un rôle crucial dans la régulation des hormones et des poses spécifiques peuvent aider à améliorer le flux sanguin vers la région pelvienne, favorisant ainsi la santé du système reproducteur. Le yoga encourage la conscience du corps. En écoutant les signaux du corps, les femmes atteintes du SOPK peuvent mieux comprendre leurs besoins et faire des choix conscients pour favoriser leur bien-être général.



La cohérence cardiaque :


La respiration en cohérence cardiaque assure un apaisement immédiat. Cette technique, si elle est pratiquée régulièrement permet à long terme de réguler le stress chronique, de réduire la fatigue et de mieux contrôler ses émotions.


La Sophrologie :


La sophrologie vise à rétablir l’équilibre entre le corps et le mental avec pour objectif d’améliorer le bien-être global. Concernant le SOPK, la sophrologie permet de mieux gérer la douleur, d'améliorer la confiance en soi et de mieux vivre les symptômes, grâce à une écoute bienveillante.


Naturopathe spécialisée dans les troubles au féminin, Je vous reçois à mon cabinet d'Antony (92) et à distance, en visio, ou que vous soyez.

Prenez rendez-vous par téléphone ou sur médoucine : https://www.medoucine.com/consultation/antony/anne-martel/6427 


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